Denis FAIST : les enjeux locaux

Infrastrutures ferrovières & routières... :

Comme indiqué dans le rapport de la Commission Particulière du Débat Public sur l’A104, je suis à l’origine de la proposition de tracé «blanc», « seule alternative cohérente étudiée de bout en bout et s’efforçant de répondre aux préoccupations exprimées par les différents acteurs du débat. ». Je pense, en effet, que, quelque soit le carburant du futur, il subsitera à la fois des transports collectifs et des transports individuels. Il ne s’agit donc pas de les opposer mais de faire en sorte qu’avant tout nouveau développement, nous ayons prévu les infrastrucures nécessaires à ceux-ci, dans le respect des zones et des populations traversées. Je privilégierai toujours l’intérêt collectif à l’intérêt individuel.

C’est aussi pourquoi je suis opposé à un développement séparé des projets nationaux (A104) et départementaux (pont et liaison Achères-RD190) mais à une vision concertée afin que nos voiries ne deviennent pas des autoroutes à ciel ouvert. De même, je suis totalement opposé à un «tronçonnage» du projet A104 au Nord /Sud comme l’état  le propose aujourd’hui.

Parallèlement, je suis favorable à l’amélioration et au développement des transports en commun grâce, notamment, à la Ligne Nouvelle Paris Normandie incluant une gare «confluence», ainsi qu’au projet de tangentielle « ouest »  prolongée jusqu’à Cergy.

Il est aussi évident que le confluent entre Seine et Oise, au carrefour de liaison fluviale à grand gabarit vers Rouen-Le Havre d’une part et vers le Nord-Est de l’Europe d’autre part, grâce  au canal Seine Nord en cours de construction, doit redevenir un centre de développement du transport fluvial à grand gabarit.

O.I.N., Confluence Seine-Oise, port «Seine-Métropole»... :

Depuis les études lancées par le département des Yvelines dans la Schéma pour un Développement Equilibré, toutes les études et documents ont montré la nécessité de re-développer, dans le respect d’un développement durable, le territoire de la vallée de la Seine afin de maintenir l’emploi automobile, mais aussi d’en développer de nouveaux d’en d’autres filières (éco-construction par exemple), pour permettre de rapprocher emplois diversifiés et bassin de vie et de financer les équipements nécessaires aux services attendus par la population.

Il s’agira donc d’être vigilant et de vérifier que tous les projets qui nous concernent (Opération d’Intérêt National «Seine Aval », Contrat de Développement Territorial «Confluence », projet de port « Seine-Métropole » dans le cadre du Grand Paris soient compatibles et surtout concertés dans le respect de l’environnement que nous avons choisi lorsque nous nous sommes installés sur ce secteur.

Un territoire qui n’envisage pas son avenir et son développement est un territoire qui prend du retard. Mais ce développement ne doit pas se faire à n’importe quel prix. Il doit absolument être conçu, non avec des « lunettes » d’aujourd’hui, mais avec la capacité d’imaginer l’avenir et des développement dont les générations futures seront fières...

S.D.C.I. et réforme des collectivités :

Le « mille feuilles » .que représente les différentes strates de nos collectivités doit absolument être simplifié. Mais cela ne doit pas être fait à n’importe quel prix. Deux strates, au lieu de quatre, organisées pour pouvoir conserver une représentativité au plus près des citoyens, mais ayant aussi la taille suffisante pour exercer correctement les obligations qui pèsent sur elles, me paraît la bonne solution. De même, il paraît nécessaire de clarifier les compétences de chaque strate afin de les responsabiliser et de clarifier le rôle de chacun. Cela doit permettre de réaliser des économies d’échelle importante afin de réduire l’endettement des collectivités, donc de la France.

A ce titre, le Schéma Départemental de Coopération Intercommunal pour lequel le Syndicat que je préside à émis, à ma demande, un avis négatif, ne respecte pas les bassins de vie naturels de nos communes. Je souhaite en effet que Conflans puisse créé son entité avec Achères et Conflans et que Maurecourt reste attaché à Andrésy et aux Yvelines plutôt qu’au Val-d’Oise.